Où est passée l'araignée ?
Huile sur panneau de bois 60 cm x 60 cm Comme des cordes d'une harpe, les fils d'argents délicats et vibrants, suspendues comme du linge, attendent l'araignée. Mais où est-elle passée ? Détestée, où admirée, elle a inspirée les poètes et les écrivains. Victor Hugo en 1856 dans "Contemplations" écrit : "J'aime l'araignée et j'aime l'ortie - Parce que on les hait - Et que rien n'exauce et que tout châtie - Leur morne souhait." En 1967, J. M. G. Le Clézio, dans "L'extase matérielle" écrit : "Ici, c'est le nid de l'araignée, l'endroit où, à la moindre alerte, elle se précipite en se laissant couler le long du fil maître;"