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Affichage des articles du janvier, 2017

Miles Davis - Ascenceur pour l'échafaud

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Encre de Chine sur Canson - Cadre 50 cm x 50 cm Dans les films, le jazz se trouvait le plus souvent subordonné à un simple élément d'ambiance. Louis Malle , qui savourait le disque de Miles Davis « Miles Ahead » , pensait différemment le rapport du jazz au cinéma. Il compta sur l'aide de Boris Vian, qui fut le premier critique français, à se faire l'écho du génie du musicien. Miles Davis accepta de rencontrer Louis Malle , et se fit projeter « Ascenseur pour l’échafaud » . Un accord fut trouvé pour une séance d'enregistrement qui se déroulera dans un studio sur les Champs-Élysées dans la nuit du 4 au 5 décembre.  Cette fameuse nuit, qui est rentrée dans l'histoire du jazz, a charrié ses mythes. Boris Vian , qui rédigea les notes de la pochette du disque, sout int que le son si particulier de la trompette de Miles Davis était dû à un bout de peau qui vint obstruer l'embouchure de l'instrument.  Pourtant ce moment ne fut en rien accidentel. Il an

George Perec - Le collectionneur de mots

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Encre de Chine - Cadre 50 cm x 50 cm Toute sa vie, Georges Perec (1936-1982) a cherché à réhabiliter l’artifice littéraire ; il joue et construit des univers parfois hallucinants. Le jeu le passionne. Collectionneur de mots et de choses, il montre que dans la vie moderne tout est signifiant, normalisé et classé. En 1970, il entre à l’ OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle). Cinq ans plus tard, il publie W ou le Souvenir d’enfance , mais son œuvre qui résume toutes ses exploitations littéraires est La Vie mode d’emploi , pour laquelle il reçoit le prix Médicis en 1978 . C’est le fruit de huit années de travail. Cet ouvrage est dédié à Raymond Queneau . L’ OuLiPo est un groupe international de littéraires et de mathématiciens se définissant comme des « rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir. » C’est une association fondée en 1960 par le mathématicien François Le Lionnais , avec comme cofo

Boris Vian - Je voudrais pas crever

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Encre de Chine sur Canson - Cadre 50 cm x 50 cm Sans avoir connu les chiens noirs du Mexique  Qui dorme sans rêver Les araignées d’argent au nid truffé de bulles Les singes aux culs nus dévoreur de tropiques Je voudrai pas crever Sans savoir si la lune Sous sa … Je mourrai d’un pourrissement  De certaines cellules peu connues Je mourrai d’une jambe arrachée Par un rat géant jailli d’un trou géant Je mourrai de cent coupures Le ciel sera tombé sur moi Se brise comme une vitre lourde Je mourrai d’un éclat de voix Crevant mes oreilles Je mourrai de blessures sourdes Infligées à deux heures du matin Par des tueurs indécis et chauves … Texte d’après les feuilles originales

Boris Vian - L'écume des jours

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Encre de Chine sur Canson - Cadre 50 cm x 50 cm Le roman sort en 1947 au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. La France se reconstruit comme Boris Vian .  C' est une fresque de la nature humaine sur fond d’histoire d’amour impossible dans un univers absurde où la cohérence et le sens des choses se trouvent inversé.  Le roman raconte l’histoire de Colin. Un jeune homme fortuné qui n’a pas besoin de travailler pour vivre. Son ami Chick est ingénieur mais toujours à cour d’argent. Nicolas est son cuisinier, un ouvrier qui gagne de l’argent et qui multiplie les aventures amoureuses. Chick rencontre Alise et ils décident de se marier. Colin veut lui aussi une femme. Il rencontre Chloé lors d’une fête entre amis. Il l’aime à la folie.  Dans « L’Ecume des jours » sont abordés des thèmes qui le suivront dans ses autres romans. Il parle de l’amour, du monde du travail, de musique, de religion, du star système, de la maladie, de l’espace et du temps.

Exposition à Saint-Erblon

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