Le fantôme de Blossac
Encre de Chine sur Canson - 70 cm x 50 cm |
Paul Henry Corentin Féval naît le l'hôtel de Blossac, rue du Four-du-Chapitre à Rennes. Son père, royaliste et chrétien, originaire de Troyes appartient à la petite magistrature, il est conseiller à la cour royale de la ville. Sa mère, Jeanne-Joséphine-Renée Le Baron, est Bretonne de la région de Redon. La famille est nombreuse (cinq enfants). En 1826, à l'âge de 10 ans, Paul entre comme interne au collège royal de Rennes (aujourd'hui, lycée Émile-Zola). Son père meurt l'année suivante.
Il passe une licence en droit à l’université de Rennes et devient avocat en 1836. Il abandonne cette profession. En 1837, il s'installe à Paris comme commis chez un oncle banquier, mais le monde de la banque ne lui convient pas. Il songe à la littérature. Ses premiers écrits sont refusés par les éditeurs.
Des recommandations l’introduisent dans les milieux catholiques et royalistes, le Club des phoques est le premier texte publié en 1841 dans la Revue de Paris. Son talent est remarqué par des éditeurs de journaux tels La Législature et le Courrier français. Le directeur de L’Époque, lui passe commande d'un texte de facture similaire aux Mystères de Paris d'Eugène Sue, transposés en des Mystères de Londres. La publication commence en 1843. Le succès populaire est immédiat : il y a vingt rééditions, la renommée de l’auteur est faite.