A Isadora

Acrylique - Pâte à relief - Encre - Toile 60 cm x 80 cm - Coffre américain
Première toile d'une série que je vais consacrer à la danse.

Cette première toile est consacrée à la danseuse américaine Isadora Duncan (1877-1927) qui révolutionna la pratique de la danse par un retour au modèle des figures antiques grecques. Elle privilégiait la spontanéité, le naturel et apporta les premières bases de la danse moderne européenne, à l'origine de la danse contemporaine. Son travail chorégraphique accorde une place particulière à la spiritualité.
Elle est la fondatrice de plusieurs écoles de danse aux États-Unis et en Europe, en Russie notamment, Elle épousa en 1922 le poète russe Sergueï Essenine.
Isadora Duncan a tiré sa première idée de la danse du rythme des vagues de l'océan Pacifique. Elle est l'une des premières à réagir à la contrainte imposée au corps par le tutu ou par les pointes. Elle danse nus pieds. Elle est également l'une des premières à s'affranchir de la musique et à trouver sa propre musicalité interne.
Sa vie fut un drame permanent. Isadora Duncan était la mère de deux enfants qui meurent en 1913, noyés à l’intérieur d’une voiture tombée dans la Seine. Sergueï Essenine la quitte et se suicide en 1925. Isadora Duncan meurt le 14 septembre 1927 à Nice, étranglée par le voile qu'elle portait et qui fut pris dans les rayons de la roue de l'automobile de son ami Benoît Falchetto. Elle a été incinérée et ses cendres reposent au cimetière du Père-Lachaise à Paris auprès de celles de ses enfants.

Cette toile image la vie tourmentée et tragique d'Isadora. Sans oublier le voile qu'elle aimait porter et qui lui fut fatal.