Les minimalistes

Ma série de quatre tableaux consacrés aux compositeurs de musique minimaliste est terminée. Pour plus de détail sur les tableaux, cliquer sur le nom ci-dessous.

En haut, Philip Glass et Steve Reich
En bas, John Adams et John Cage

La musique minimaliste est un courant de musique contemporaine apparu dans les années 1960 aux États-Unis. En France, le courant est fréquemment appelé musique répétitive, et désigne plus spécifiquement l'ensemble des œuvres utilisant la répétition et la pulsation comme technique de composition, à la manière du "Boléro" de Ravel.

Au-delà d'un mouvement de réaction au sérialisme, alors dominant en Europe, la musique minimaliste marque l'émergence d'une musique américaine novatrice, déliée de ses attaches européennes. Plus qu'un retour à la tonalité, le courant est surtout caractérisé par l'utilisation d'une pulsation régulière et la répétition de courts motifs évoluant lentement. Les compositeurs minimalistes ont aussi opéré un retour vers l'émotion musicale, au lieu de l'approche essentiellement intellectuelle de la musique sérielle. John Cage fusionnant l'intellectualisme et la technique de pulsation.

Après des débuts difficiles hors des circuits traditionnels de la musique classique, la musique minimaliste a acquis l'adhésion d'un certain public, venant parfois d'univers différents comme le jazz, le rock, les musiques improvisées, ou la musique électronique. Le cinéma a également fortement contribué à populariser cette musique. Philip Glass a composé pour le cinéma, contribuant ainsi à la diffusion de la musique minimaliste dans le grand public. Des compositeurs spécialisés en musique de film, comme John Powel, Hans Zimmer se sont également inspirés de la musique minimaliste.